Les salons professionnels : allez-y à deux, c’est mieux

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Aller à un salon pro, c’est bien.
Y aller à deux, c’est mieux !

 

 

L’occasion était belle : Cécile Le Bourdon, interprète de conférence et traductrice, et votre blogueuse s’étaient déjà croisées à plusieurs reprises lors d’évènements SFT, le courant passait, les atomes étaient crochus :-). Nous ne nous connaissions pas bien, souhaitions remédier à cela et avions décidé de faire une pierre deux coup à l’occasion de Digital Paris (parce que nous sommes toutes les deux plutôt « geeks »).

Nous nous étions un tantinet préparées (quand même), ciblant quelles conférences et quels ateliers privilégier, fixant l’heure de la oh si importante pause déjeuner (pour mieux se connaître et parler
« taf’ »), le reste étant laissé au petit bonheur la chance.

Les + de faire un salon à deux

  • c’est plus amusant et plus détendu (parcourir les allées des stands sans se sentir comme un poisson qui fait du vélo);
  • la conversation attire les conversations (le contact avec des inconnus est facilité);
  • les conversations avec les exposants et conférenciers sont plus naturelles (personne n’est en train de vendre sa propre salade, une dynamique se créé);
  • valorisation mutuelle (nous ne l’avions pas scripté, c’est venu naturellement et a déclenché un fou rire collectif);
  • les centres d’intérêt de l’une ouvrent les horizons de l’autre;
  • l’énergie de l’une recharge les accus de l’autre (bon, OK, le manque de boost ne fait pas partie de nos soucis respectifs…);
  • et les déformations professionnelles n’offensent personne (T’as vu la fôôôte de français sur le PowerPoint ? Rhôoo, la honte ! Ouaip, on va lui dire….)

Digital Paris, trois points qui m’ont marquée

Digital Paris est un petit salon, ce que je préfère, car cela facilite les conversations avec les exposants qui sont plus disponibles. Tenu sur deux jours, nous sommes allées y faire un tour le deuxième jour.

Un bémol sur son organisation cependant : Reed Expositions et Stratégie n’avaient pas prévu de temps de battement entre la fin d’une conférence ou d’un atelier et le démarrage du suivant. Prendre cinq minutes pour échanger avec un conférencier (un peu le but quand même !) avait pour conséquence de louper la présentation suivante, in toto ou en partie. Un raté idiot qui aurait pu être évité facilement.

Trois points me restent en tête :

  • responsive design (oui, en anglais dans le texte, l’emprunt est courant dans les métiers du numérique, communément maintenant appelé digital)
    Lors de la création ou refonte de site Internet, concevez les contenus d’abord pour le mobile, ensuite la tablette et enfin le PC. L’adaptation d’un site existant en responsive design est possible, mais plus compliquée. Les équipes de Rouge Interactif vont regarder mon code et m’indiquer les possibilités (et les coûts, gloup).
  • les stratégies de communication interculturelles ont de l’avenir
    La plupart des classifications de consommateurs et de leur comportement lors d’actions d’e-marketing demeurent nationales. Le besoin d’étendre ces analyses pour arriver à déceler des typologies culturelles est patent. Arianna Galante, de Contactlab, nous a confessé son étonnement à la réaction d’internautes chinois lors d’une campagne d’e-marketing dans le domaine du luxe qui cliquaient sur chacun des liens présents dans la page, du jamais vu d’après elle (mais quand même prévisible d’après moi).
  • la prévention et la gestion de crise passent par les médias sociaux et le développement de réelles relations avec les influenceurs, en amont de toute situation, mettons délicate
    L’étude de cas de la SNCF a tracé le challenge de conduire ce changement au sein de l’entreprise (évolution des mentalités et de la stratégie, mise en place des équipes et outils ad hoc et temps requis pour qu’ils aient la confiance nécessaire du ComEx). Processus qui a pris plusieurs années et doit être impulsé par la direction.

Le plus important : notre liberté de choix

Le bénéfice majeur de la journée demeure la découverte de synergies entre deux collègues, que nous avons toutes les deux envie de creuser et de faire évoluer. 

Etre un professionnel indépendant ne veut pas dire être solitaire ! Contrairement aux salariés, nous avons la chance de pouvoir choisir les collègues avec lesquels bavarder autour de la machine à café (virtuelle ou réelle), choisir ceux et celles avec qui poursuivre des opportunités, choisir ceux et celles avec qui partager et élargir son réseaux. Et le faire par écran interposé via les médias sociaux, nonobstant le sujet de ce salon, ne suffit pas.

Munissez-vous de l’agenda des salons professionnels de votre ville ou région, choisissez  ce qui vous intéresse et invitez un(e) collègue à y aller avec vous. C’est tout bénéf’.

Quelques ressources

Salons on-line
Conventions Paris
Colloques et conférences scientifiques

 

 

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Comments: 2

(comments are closed)

 
  • Enthousiasme partagé, merci Patricia. C’est tout le paradoxe du freelance, farouchement indépendant, mais adorant collaborer avec l’équipe qu’il se choisit. C’est un des luxes ô combien précieux de notre statut. Pour ma part, je retiens de ce salon que le datamining compte désormais des acteurs économiques qui, après l’aspect recherche pure que j’avais découvert il y a quelques années, passent à la vitesse supérieure avec des produits comme Ultimate ( création de profils basés sur l’étude de quantités massives de données issues de bases ciblées). Je retiens surtout de ce salon qu’une telle journée, orchestrée à deux, c’est beaucoup de contacts, pas mal d’infos, pleins d’idées pour le boulot et une bonne dose d’éclats de rire. À une prochaine, avec plaisir !

     
     
     
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