5 clés pour redresser le tir et ne pas les perdre en route !
Une entreprise française qui vise à séduire un public américain (ou anglophone) met un point d’honneur à rédiger ses contenus en anglais.
D’autant plus depuis la pandémie : le temps passé en ligne a bondi de 40 à 70 % (suivant les secteurs), il faut vite accrocher l’internaute.
Un sondage international de McKinsey auprès de P.D.G. révèle que les entreprises ont accéléré de plusieurs années leur virage numérique.
C’est dire l’importance de votre communication Web alors que les rencontres et les évènements en présentiel ne reprendront probablement pas le rythme d’antan.
Pas de place pour l’à peu près : une référence culturelle inopportune, une faute d’orthographe — et la confiance que vous essayez de gagner est perdue. Si vous vous lancez dans l’aventure et outre les pièges inhérents à écrire dans une langue autre que sa langue maternelle, tenez compte en priorité de la culture de votre public afin de le séduire, de le convaincre et de le persuader.
Voici 5 clés pour capter et retenir son attention.
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Soyez explicite !
En français, les informations de base (le contexte) sont implicites : le lecteur est censé les connaître et c’est à lui ou à elle de faire le travail de décodage et de compréhension. Le sens du message est dans le contexte. En anglais, c’est l’inverse : les renseignements contextuels doivent être explicites et il incombe à l’auteur de rendre son message limpide et sans ambiguïté. Le sens du message est dans les mots. Il vous faut passer du subtil, nuancé, indirect à la clarté, au concis, et à la simplicité.
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Employez la voix active
Bannissez les tournures passives, telle “le nouveau plan marketing a été approuvé par le Comex » pour privilégier la voix active « le Comex a approuvé le nouveau plan marketing ». Dans la foulée, évitez les phrases qui commencent avec des expressions creuses — « il se peut que », « il s’agit de » — ou encore tout ce qui commence par « on » et trouvez l’acteur et l’objet de votre message.
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Allez droit au but
Evitez les expressions abstraites ou conceptuelles qui ne résonneront pas en anglais et réorganisez votre contenu pour que ce qui importe le plus à votre client se retrouve en pole position. Votre présentation n’est pas pour vous, mais pour la personne qui envisage d’acheter votre produit ou service. Focalisez-vous sur ses besoins et sur ce que vous pouvez faire pour résoudre son problème aujourd’hui, preuves à l’appui. Il importe peu à votre interlocuteur américain que votre boîte ait 100 ans et ait décroché des contrats à l’autre bout de la planète. Cela ne lui dit pas ce que vous pouvez faire pour lui aujourd’hui. Ne lui faites pas perdre son temps (valeur clé) et fournissez-lui rapidement les informations nécessaires pour lui permettre de décider.
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Soyez concret
Le décideur anglophone a besoin de faits et de données pour évaluer votre offre et agir, pas de belles phrases bien tournées qui visent à créer une ambiance ou faire rêver. Etre précis le rassure de votre professionnalisme et de votre sérieux et contribue à créer une dynamique de confiance.
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Nourrissez le relationnel
Apple (enfin, jusqu’à récemment) était l’exemple phare de la bonne utilisation du « Golden Circle » de Simon Sinek. Un contrat de produits ou de services (simplement dit, le « What » et le « How ») n’est pas signé à moins que votre prospect ait envie de travailler avec vous. D’où la nécessité de cibler en priorité le « Why » : Pourquoi faites-vous votre métier ? Ce qui vous inspire, la cause que vous épousez, votre vision et vos croyances alimentent votre storytelling. Toucher les émotions de votre prospect est capital. Tout achat est en partie décision rationnelle et en partie décision purement émotive. Peut-être d’autant plus dans cette ère (presque) post-Covid qui a approfondi une soif de sens, de valeurs, d’authenticité et d’empathie.
J’espère que ces quelques lignes auront pu vous apporter un éclairage utile. Traiter avec les Américains (ou les anglophones) requiert une autre approche et une autre façon de penser. Le contenu que vous leur destinez est essentiel, et la manière dont vous l’exprimez l’est tout autant.
Pour concevoir vos contenus destinés à un public anglophone, la Franco-American Quill est à votre disposition. Nous sommes une petite équipe native de consultants-rédacteurs au parcours international en marketing et communication d’entreprise. Prenez contact, parlons-en, cela ne vous engage à rien !
P.S. : Cette dernière section, vous l’aurez remarqué, est le fameux CTA — Call to Action. Votre prospect aura lu votre contenu. Now what ? Que souhaitez-vous qu’il se passe, qu’il ou elle fasse ? Quel est son intérêt ? Qu’allez-vous proposer s’il ou elle donne suite ?