Communication interculturelle et traduction

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Pont de Térénez

Même les ponts doivent s’adapter

 

La portée des mots

Communiquer à l’international et toucher des cibles qui ne partagent pas notre culture requiert bien plus qu’une maîtrise parfaite de la langue et de la culture cible : elle l’exige également de la langue et de la culture source.

Il s’agit d’un segment exigeant du marché de la traduction : nous ne sommes pas que des traducteurs, nous devenons des auteurs, bâtisseurs de ponts interculturels, avec une double responsabilité vis-à-vis de nos auteurs ainsi que de nos lecteurs.

 

What’s in a Word?

Cet article, publié dans le n° 228 de la revue Traduire, propose aux lecteurs — qu’ils soient professionnels du métier ou responsables de la communication internationale de leur entreprise — des pistes de réflexion et des recommandations pour faire passer vos messages clés au-delà des frontières.

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Pour télécharger cet article dans son intégralité, merci de renseigner le formulaire ci-dessous. Et encore mieux — commandez le N°228 de Traduire entièrement dédié à la traduction technique et pragmatique auprès de la Société française des traducteurs !



Ce billet ayant été recréé (et anti-daté) après la débâcle de Mavenhosting, je n’ai pu que faire un copié-collé des commentaires publiés.

July 25th, 2013 at 10:33 am | Reply »

#42170

Merci pour ton article dans Traduire Patricia, vraiment bien (spot on, I’d say). Tu démontres parfaitement l’importance des cultures source et cible dans le processus de traduction. Il s’agit maintenant d’en faire prendre conscience aux clients directs pour qu’ils intègrent systématiquement la traduction dans leur projet de communication, plutôt qu’en fin de parcours, juste avant la livraison, comme s’il s’agissait d’une simple mise en forme. S’ils savaient ce qu’implique la traduction de leurs messages, que tout n’est pas aussi simple que de consulter un dictionnaire, qu’il faut certaines connaissances et compétences particulières bien sûr, mais surtout du temps pour transposer une idée dans la culture cible, alors ils comprendraient pourquoi les traductions à la va-vite ne peuvent pas donner de bons résultats, pourquoi les traducteurs voient rouges et sont frustrés par des commandes de dernière minute, etc. Les traducteurs que nous sommes, mais aussi les agences, en tant qu’intermédiaires entre les clients directs et les traducteurs, ont un rôle important à jouer pour éduquer les clients, mais j’ai l’impression que cet aspect est parfois négligé pour faire passer la rentabilité avant la qualité.

 

July 25th, 2013 at 10:58 am | Reply »

#42172

Merci pour tes commentaires, Emmanuelle !

En effet, si parfois nous réussissons à faire passer le message aux clients (directs) qu’adapter/traduire peut prendre presque autant de temps que la rédaction leur a prise, parfois la mise en oeuvre de meilleurs processus n’est pas aisée. Je me souviens d’un DirComm d’une entreprise du CAC 40 (envers qui je n’avais aucun besoin de faire de la pédagogie, quel bonheur) qui lui-même avait les mains liées — insuffisance de personnel en interne, production en flux tendus, un nombre effarant d’AR sur les textes sources, car de nombreux CSP+ voulaient y mettre leur touche et j’en passe. Il faut réussir à travailler “avec”, en bonne intelligence; voir rouge, devenir ronchon ou faire la “leçon” ne sert à rien.
A mon avis, il n’y a pas grand chose à attendre des agences de traduction à ce sujet (hormis qqs une haut de gamme/prestigieuses) pour la simple raison que leur business model est diamétricalement opposé au nôtre — et d’autant plus si notre niche est la traduction rédactionnelle pour publication, créneau qui ne se prête absolument pas à l’approche “volume” ! Je bosse avec qqs agences à l’occasion, mais qui ont bien compris qu’il ne fallait pas me parler “répétitions et fuzzy match”, tarif unique ou Trados exigé. Elles ne m’appellent que pour des projets plus “délicats”, mettons 🙂 et c’est très bien ainsi.

Passe un bel été !

 

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